Une stratégie qui mise sur l'international

En ce premier jour de mars, Naval Group donne le ton pour ses mois à venir, en affichant un optimisme certain. Ce matin, le groupe industriel français, qui emploie près de 13 000 collaborateurs répartis dans 18 pays aux quatre coins du monde, a ainsi annoncé via un communiqué son intention « d'améliorer sa rentabilité opérationnelle » pour l'année 2018, en visant un résultat net part du groupe en hausse d'environ 10 %.

Pour ce faire, celui qui se spécialise, comme son nom l'indique, dans l'industrie navale de défense, dans les énergies marines renouvelables et dans le nucléaire civil entend profiter notamment d'un bond de 50 % de son bénéfice net l'an passé, qui a atteint 142,2 millions d'euros. Plus précisément, c'est principalement grâce à sa stratégie internationale, menée en Europe comme dans le reste du monde, que Naval Group entend réaliser un bel exercice 2018, dans la continuité de celui de 2017.

Des commandes en hausse également

Dans les faits, le groupe, connu sous le nom de DCNS jusqu'en 2017, a ainsi vu son chiffre d'affaires connaître une hausse de 15,9 %, pour atteindre 3,698 milliards d'euros, avec 35 % de ses ventes réalisées en dehors du territoire français. Toujours selon le communiqué diffusé ce jour, Naval Group a par ailleurs connu une hausse de 51 % de ses prises de commandes, à 4 milliards d'euros. Très logiquement, la firme actuellement placée sous la direction d'Hervé Guillou, s'est félicitée de ces performances, qui sont positives pour la troisième année consécutive.

Si l'on ignore à quel point Naval Group cherche aujourd'hui à améliorer sa marge opérationnelle, on sait en tout cas que l'entreprise est sur une bonne lancée, après une hausse de 3,2 % en 2016 et de 4,7 % en 2017. Reste désormais à découvrir ce que promet réellement l'année 2018, déjà bien entamée. À ce sujet, la semaine passée, la direction du groupe français a notamment fait savoir qu'il comptait réaliser la moitié de son chiffre d'affaires à l'export « à terme ».