Michelin connaît une baisse de ses ventes

Hier soir, le fabricant français de pneumatiques Michelin a dressé le bilan de son premier trimestre 2018, marqué par une baisse de son chiffre d'affaires, tout en étant en ligne avec les prédictions.

Publié le 24-04-2018 par Bertrand Dampierre

Un effet de change négatif

C'est l'heure du premier bilan de 2018 pour Michelin, avec des résultats quelque peu décevants. Hier soir, le groupe français spécialisé dans la fabrication de pneumatiques a dévoilé les résultats économiques et financiers de son premier trimestre 2018, en mettant notamment en lumière une baisse de 6,3 % du chiffre d'affaires sur la période. Plus précisément, les ventes du deuxième fabricant mondial de pneumatiques ont atteint 5,22 milliards d'euros entre janvier et fin mars, ce qui reste malgré tout en ligne avec les prédictions de la direction et le consensus, qui tablait sur 5,201 milliards d'euros.

Ce qui a porté préjudice à Michelin en ce début d'année 2018, c'est principalement un problème de change, avec « la baisse du dollar par rapport à l'euro ». La direction de Michelin fait part d'un impact des changes plus lourd que prévu et d'une baisse de la demande dans certains pays, notamment la Chine et l'Amérique du Nord.

Objectifs confirmés pour 2018

Sur la période, Michelin a également vu ses volumes reculer de 2,3 % à cause, selon le communiqué diffusé hier, « des anticipations d'achats » notées au cours du premier trimestre 2017. Pour autant, tout est loin d'être noir pour le groupe français. Ainsi, à parités constantes, les ventes de l'entreprise basée à Clermont-Ferrand et actuellement dirigée par Jean-Dominique Senard ont connu une augmentation de 1,4 % au cours du premier trimestre 2018 par rapport à la même période l'an passé. Par ailleurs, la firme a aussi vu sa composante mix-prix connaître une hausse de 3,4 % grâce à un bon contrôle de ses tarifs.

Dans ce contexte, Michelin a profité de sa prise de parole pour confirmer ses objectifs pour l'ensemble de l'année 2018, avec une croissance des volumes vendus qui devrait être « en ligne avec l'évolution mondiale des marchés », toujours selon le communiqué diffusé.