Mercialys dynamique au premier trimestre 2018

Mercialys, la filiale foncière de Casino, vient de faire le point sur son premier trimestre 2018 en profitant de l'occasion pour confirmer ses objectifs annuels.

Publié le 24-04-2018 par Guilhem Baier

Des cessions qui pèsent

Premier trimestre 2018 relativement réussi pour Mercialys : telle est la conclusion que l'on peut tirer après la divulgation des performances de la filiale foncière du grand groupe de distribution Casino au cours des trois premiers mois de l'année, en dépit de quelques déceptions à noter. Ainsi, dans un premier temps, celle qui s'impose comme étant l'une des principales foncières françaises exclusivement présentes dans les centres commerciaux a présenté des revenus locatifs en baisse de 1,4 %. Ces derniers, qui constituent le chiffre d'affaires de Mercialys, ont atteint 45,6 millions d'euros entre janvier et fin mars.

Selon le communiqué diffusé hier soir, ce sont les cessions réalisées par le groupe français au cours de l'année passée qui sont en grande partie responsables de cette légère contre-performance. Dans le même temps, les loyers facturés ont également connu une baisse, de 1,1 % en publié, pour atteindre 45,2 % sur la période.

Une surperformance des centres commerciaux

En revanche, là où le groupe français, qui dispose à ce jour de plus de 2 250 baux, peut trouver de la satisfaction, c'est dans le fait que ces loyers facturés ont connu une hausse de 3,3 % à périmètre constant. Mercialys se raccroche ainsi à une belle croissance organique de 3,3 %, incluant l'indexation des loyers (+ 2,5 % hors indexation), et à « une surperformance des centres commerciaux à nouveau remarquable ». Cette surperformance devrait d'ailleurs être confortée dans les mois à venir puisque, dans le communiqué diffusé hier, Mercialys évoque la signature de « nouvelles enseignes emblématiques et différentiantes ».

Dans cette logique, l'entreprise fondée en 2005 et actuellement dirigée par Éric Le Gentil a confirmé ses ambitions et ses objectifs pour l'année en cours, à savoir atteindre une croissance organique hors indexation des loyers dépassant les 2 %, une hausse du FFO de 2 % minimum et une augmentation d'au moins 2 % du dividende.