Londres devient le laboratoire digital de JCDecaux

Londres devient le laboratoire digital de JCDecaux

JCDecaux a choisi Londres pour déployer 1000 écrans digitaux connectés et intelligents sur les abribus du réseau de transports londonien.

Publié le 08-10-2015 par Laurent Baquista

1000 écrans très grand format

 

Le leader mondial de la communication extérieure va mettre en place 1000 écrans digitaux connectés à Londres, sa plus grande concession d'Abribus publicitaires dans le monde. D'une surface supérieure de 40% à ceux qui équipent actuellement son London Digital Network, ils seront hauts de 84 pouces. Ils seront principalement installés dans les zones les plus commerçantes de la capitale britannique. Oxford Street, l'artère commerciale la plus fréquentée d'Europe, sera ainsi entièrement digitalisée grâce à des abribus double-face.

 

Des campagnes très bien ciblées

 

Mais leur atout principal est d'être connectés, et équipés d'outils issus de l'analyse des Big Datas et susceptible de délivrer à la bonne personne le bon message publicitaire, « au bon endroit et au bon moment ». Ils disposent donc d'un « nouveau dispositif d'offre intelligente », nommé SmartBrics. Il permettra de cibler les campagnes en croisant les données sur les dépenses de consommation fournies par l'agence CACI, avec les tendances des médias sociaux et les mesures d'audience support par support analysées par l'autre partenaire de JCDecaux, l'agence Route. Les données recueillies par le panel que JCDecaux va lancer, Connected London, seront aussi progressivement intégrées. Ce panel réunira 5000 londoniens qui partageront chaque jour des informations sur leur humeur, leurs pratiques, leur style de vie, leurs marques et enseignes préférées, etc. De cette façon, l'impact des campagnes devrait être maximal.

 

 

Londres plutôt que Paris

 

Si JCDecaux a choisi Londres, et non Paris, pour expérimenter sa nouvelle offre digital outdoor, c'est avant tout parce que le groupe a connu à Paris des déboires avec la CNIL. Fin septembre, JCDecaux s'est en effet vu opposer un refus de la Commission Nationale Informatique et Libertés lorsqu'elle a voulu tester un dispositif de récupération de données mobiles des piétons circulant dans le quartier de La Défense. JCDecaux voulait en effet tracer les piétons via WiFi pour évaluer l'impact de ses écrans publicitaires. La CNIL a jugé que cela portait atteinte à la vie privée.

Toutefois, Londres n'est pas seulement un choix par défaut. En effet, plus de 50% des revenus publicitaires du groupe français de publicité au Royaume-Uni sont déjà issus de dispositifs digitaux. Il semblait donc aussi logique que Londres devienne, comme le dit lui-même Jean-François Decaux, Président du Directoire du groupe, « la vitrine mondiale de la communication extérieure digitale ».

 

JCDecaux a choisi Londres pour déployer 1000 écrans digitaux connectés sur les abribus du réseau londonien.

 

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