Liz Truss en passe de succéder à Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique

Liz Truss

Deux mois après la démission du Premier ministre Boris Johnson, les Britanniques vont enfin savoir ce lundi qui va lui succéder. L'issue du vote, ouvert aux quelques 200.000 membres du Parti conservateur, laisse peu de place au suspense tant la cheffe de la diplomatie Liz Truss est en avance dans les sondages face à l'ancien ministre des Finances Rishi Sunak. La ministre de 47 ans deviendra sauf coup de théâtre la quatrième Première ministre britannique depuis le référendum du Brexit en 2016, la troisième femme à ce poste après Margaret Thatcher et Theresa May dans l'histoire du Royaume-Uni. Après la fin du vote des adhérents vendredi soir, l'annonce du successeur de Boris Johnson, poussé à la démission après une série de scandales et de mensonges, est prévue à 13H30 heure française (11H30 GMT). Une nomination qui intervient dans un moment chaotique. Dès cet automne et surtout cet hiver, la conjoncture va encore aller en se dégradant. Tous les signaux d’alerte de l’économie britann

Publié le 05-09-2022 par Paul Marion

Donnée favorite dans les sondages face à Rishi Sunak au fil de l'été, les comparaisons entre Liz Truss et Margaret Thatcher n'ont pas tardé à fleurir sous la plume des journalistes britanniques. On peut débattre à loisir des traits communs entre la Dame de fer, statue indéboulonnable du panthéon conservateur, et celle qui s'apprête à devenir la nouvelle première ministre du Royaume-Uni. La similitude la plus frappante se trouve ailleurs. Elle tient à la situation comparable du pays au moment de leurs prises de fonction respectives à 43 ans d'intervalle.

En mai 1979, Margaret Thatcher avait hérité d'un pays submergé par l'inflation à 10%, bloqué par d'interminables grèves ouvrières. Le tout dans un contexte international de tensions entre l'Occident et l'URSS qui s'apprêtait à envahir son voisin l'Afghanistan à Noël. 43 ans plus tard, le Royaume-Uni est à également confronté à une hausse des prix de 10%. Les préavis de grève se multiplient et tous revendiquent des hausses de salaires. Quant aux relations entre les Britanniques et les Russes, elles sont aussi glaciales qu'au temps de la Guerre froide depuis que Vladimir Poutine a décidé d'attaquer l'Ukraine le 24 février dernier.

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Avec ses incalculables conséquences économiques, la guerre en Ukraine n'en finit plus - entre autres - de creuser le budget des ménages européens. Les Britanniques ne font pas exception, frappés par les mêmes maux que leurs voisins... en pire. A comm

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