Les tours de réseaux mobiles, « cash machine » des télécoms

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ANTENNES RELAIS. D'Altice à Iliad en passant par Telecom Italia ou Vodafone, les opérateurs européens n'hésitent plus à se séparer de leurs pylônes de téléphonie.

Publié le 21-10-2019 par Pierre Manière

Elles sont la partie la plus visible de l'activité des opérateurs télécoms. Les antennes de communication mobile sont souvent critiquées. Certains les jugent dangereuses pour la santé et veulent s'en débarrasser à tout prix. D'autres pestent contre ces grands mâts disgracieux et bardés d'électronique qui défigurent, selon eux, le paysage. Pourtant, les antennes-relais sont essentielles. Sans elles, les smartphones ne servent à rien, et il est impossible de surfer sur le Net ou de passer le moindre coup de fil. En France, les grands opérateurs nationaux (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free) ne cessent d'en déployer de nouvelles pour étoffer leurs réseaux et mieux couvrir le territoire en 3G, en 4G, et bientôt en 5G.

Selon les derniers chiffres de l'Agence nationale des fréquences, il existe près de 48.000 sites 4G dans l'Hexagone, soit 10.000 de plus en deux ans. Certains de ces sites sont totalement nouveaux. C'est le cas lorsqu'ils sont déployés dans des villages situés en « zone blanche », qui n'étaient pas encore couverts, du tout, en téléphonie mobile. D'autres sont anciens, mais n'étaient jusqu'alors équipés que d'antennes 2G ou 3G. Quoi qu'il en soit, le nombre de tours télécoms va continuer à croître sur le territoire dans le sillage de l'arrivée de la 5G.

Des ventes qui rapportent gros

Sur le Vieux Continent, ces pylônes sont aujourd'hui considérés comme une poule aux oeufs d'or. Ces dernières années, de nombreux opérateurs européens comme Bouygues ­Telecom, Altice,

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