Les "stress tests" démontrent la résistance des banques européennes, dans l'ensemble, à un scénario noir

La BCE publiera un flux de données record après les stress tests

Mais il existe des cas particuliers, à commencer par la banque italienne Monte Paschi, qui subirait de loin l'impact le plus dévastateur en cas d'un scénario économique "défavorable" d'ici à 2018.

Publié le 29-07-2016 par latribune.fr

L'Autorité bancaire européenne (EBA) a pointé vendredi la forte vulnérabilité de la banque italienne BMPS à une dégradation de la conjoncture, en publiant les résultats de tests de résistance menés sur 51 établissements européens dont les bases ont été jugées de façon générale plus solide. Sur l'ensemble des banques testées, Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS) subirait de loin l'impact le plus dévastateur en cas d'un scénario économique "défavorable" d'ici à 2018.

Son ratio de capital CET 1 fondrait de plus de 1.400 points de base pour tomber en territoire négatif, à -2,23%. Treize autres banques souffriraient de façon notable, car leur base capitalistique serait amputée d'au moins 500 points de base. Les allemandes Deutsche Bank et Commerzbank et la britannique Royal Bank of Scotland font partie de ce groupe.

Les autres banques, dont toutes les françaises figurant dans l'échantillon, souffriraient un peu moins dans ce scénario hypothétique, leur ratio de capital CET 1 perdant moins de 500 points de base. L'EBA a diffusé à 20H00 GMT une batterie de chiffres, tableaux et analyses sur 51 établissements de 15 pays européens, cumulant quelque 70% des actifs bancaires du continent et considérés à ce titre comme fondamentaux pour sa stabilité financière. Contrairement aux précédents tests publiés en 2014, l'Autorité n'a pas dit si, oui ou non, chacun des établissements concernés avait les reins suffisamment solides ou s'il pourrait résister à une brutale dégradation des conditio

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