Les sanctions américaines commencent à peser sur Huawei

Les sanctions américaines commencent à peser sur Huawei

A l'occasion de son événement annuel Huawei Connect, le constructeur chinois a appelé les Etats-Unis à réviser les sanctions commerciales appliquées à son égard. Huawei évoque les 'défis conséquents' apportés par ces blocages.

Publié le 24-09-2020 par Alexandra Nuiry

C'est pendant une conférence que Guo Ping, Directeur par intérim de Huawei, a abordé la question des sanctions américaines. Les dernières restrictions, explique-t-il, cité par Reuters, ont apporté des 'défis importants au niveau de la production et au niveau opérationnel'. Ainsi, à la mi-septembre, le gouvernement américain instaurait un nouveau blocage. A ce stade, les entreprises américaines ou utilisant du matériel américain, ne pouvait déjà plus fournir ni pièces ni services à Huawei sans obtenir une autorisation. 


Guo Ping estime par ailleurs que ces sanctions ont des impacts sur les sociétés à l'international. Huawei précise que son activité destinée aux entreprises n'a pas encore été perturbée par les sanctions. Néanmoins la société dit ressentir l'impact des restrictions au niveau des smartphones.


A la recherche de solutions


Huawei a dit avoir connaissance d'une demande déposée par Qualcomm auprès des autorités américaines. Les puces de la société pourraient être utilisées dans les smartphones du constructeur chinois, à la place de ses propres produits, rapporte CNBC. Plus tôt, Reuters évoquait également le dépôt de demandes du chinois SMIC et du coréen SK Hynix. Quant à Intel, l'entreprise a obtenue une autorisation pour fournir à Huawei des produits précis. Répondant au nom de Kirin, Huawei réalisait auparavant ses propres puces, usinées par TSMC. Mais cette dernière avait annoncé en juillet l'arrêt des livraisons à Huawei au 15 septembre. 


Le constructeur chinois, cité par Mobile World Live, s'attends à maintenir une certaine stabilité sur ses activités fondamentales. Huawei dit ne pas prévoir de licenciements. A noter toutefois qu'en début de semaine, Reuters rapportait des suppressions de postes en Australie.

 

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