Les quatre gros dossiers industriels sur le feu pour Thales en 2017 (2/2)

Thales envisage 6.000 embauches cette annee, dont un tiers en france

Le patron de Thales, Patrice Caine, a lancé son groupe sur la voie d’une croissance intensive. Il devra jouer les équilibristes entre rentabilité et préparation du futur tout en transformant son groupe en un acteur majeur du monde du numérique. Seconde partie.

Publié le 28-02-2017 par Michel Cabirol

En 2017, Thales va devoir traiter quatre dossiers industriels en souffrance ou en attente. Bien que l'agenda de certains de ces dossiers ne soit pas forcément maîtrisé par l'électronicien, celui-ci devra se montrer très vigilant pour défendre à nouveau ses intérêts. Notamment face à une nouvelle majorité politique qui pourrait exprimer des envies de mécano industriel.

Que va faire Thales dans l'observation spatiale ?

Malmené par Airbus, qui a investi 600 millions d'euros dans des nouvelles technologies, Thales a décidé qu'il ne lâcherait pas le domaine de l'observation spatiale, où il est l'un des leaders mondiaux. Son PDG, Patrice Caine, en est convaincu, ainsi que Dassault Aviation, son actionnaire industriel (24,7% du capital et 28,5% des droits de vote). "Airbus nous a finalement beaucoup aidés, explique-t-on en interne. Nous avons tout reconstruit". Pour ne pas être décroché irrémédiablement par son rival européen de toujours, Thales doit investir. Massivement. Certains évoquent même en interne le montant de 600 millions d'euros, soit autant qu'Airbus.

Ce ne serait peut-être pas aussi simple. Car Thales chercherait semble-t-il à partager, 'la douloureuse' avec un partenaire. Le groupe réserverait d'ailleurs une surprise. Ce ne sera donc pas avec le groupe aéronautique italien Leonardo, le partenaire de Thales dans l'Alliance spatiale (Thales Alenia Space et Telespazio). Pourtant un réaménagement de l'Alliance au profit des Italiens, qui l'ont toujours souhaité en donnant

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