Les industriels de la défense ratent le train de la relance

Hollande en inde dit vouloir franchir une etape sur le contrat rafale

Les industriels de la défense ne rentraient pas dans la stratégie écologique du gouvernement. Résultat, ils ne montent pas dans le train du plan de relance.

Publié le 04-09-2020 par Michel Cabirol

Pas de commande anticipée de Rafale, pas de porte-avions de nouvelle génération... Le plan de relance du gouvernement Castex, qui avait suscité beaucoup d'appétit et surtout de l'espoir chez les industriels de la défense, n'a aucune retombée directe pour cette filière industrielle pourtant d'excellence, qui regroupe 4.000 entreprises travaillant à la fois pour la défense et pour le civil (200.000 personnes). Hormis pour le spatial militaire (télécoms, observation et navigation), qui a attiré dans son orbite 50 millions d'euros environ

Résultat, les entreprises du secteur devront se contenter des promesses budgétaires de l'actuelle loi de programmation militaire (LPM), qui est "tous les jours un plan de relance", explique-t-on au sein du ministère des Armées. Pour la plupart des grands industriels du secteur, le respect de la LPM est vital et représente la ligne rouge à ne pas franchir par le gouvernement. Sur cinq ans (2019-2023), elle consacre en principe 110 milliards d'euros pour l'équipement des forces armées et sur l'ensemble de la LPM (2019-2025) 180 milliards. Les industriels "ne peuvent pas se plaindre", estime l'Hôtel de Brienne.

Des entreprises en difficulté

Pour autant, 92 entreprises dans la défense, dont 80% de PME et entreprises de taille intermédiaire, ont déjà été considérée "dans une situation critique" en raison de la crise liée au Covid-19, a expliqué lors d'une conférence de presse l'ingénieur général de l'armement Vincent Imbert, qui pilote une "task forc

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