Les actionnaires de CGG se prononceront fin octobre sur le plan de sauvetage

Les actionnaires de CGG se prononceront fin octobre sur le plan de sauvetage

CGG annonce aujourd'hui que ses actionnaires devront se prononcer sur le projet de restructuration financière du groupe mondial de géosciences le 31 octobre prochain, à l'occasion d'une assemblée générale exceptionnelle.

Publié le 25-09-2017 par Guilhem Baier

Un vote le 31 octobre prochain

 

En ce lundi matin, synonyme d'une nouvelle semaine qui débute, l'entreprise française spécialisée dans l'exploration du sous-sol CGG annonce que ses actionnaires seront amenés à se prononcer le 31 octobre prochain sur le projet de restructuration financière du groupe, à l'occasion d'une assemblée générale qui devrait se révéler cruciale pour éviter un placement en redressement judiciaire de la société. Dans le détail, CGG, qui collecte, traite et interprète des signaux sismiques pour les transformer en images du sous-sol, aura besoin de l'accord des deux tiers des actionnaires présents ou représentés lors de cette assemblée générale extraordinaire, qui se déroulera à la fois en France et aux États-Unis, pour lancer son plan de sauvetage.

Ce dernier inclut « 375 millions de dollars de nouvelles obligations et une augmentation de capital de 125 millions, avec une conversion totale en capital de sa dette non sécurisée existante de 1,9 milliard », comme l'explique le communiqué diffusé. Fin juillet, les comités de ses créanciers en France se sont prononcés en faveur du projet de plan de sauvegarde, tandis que des porteurs d'obligations détenant au total quelque 23 % des Oceanes du groupe ont décidé de le contester en justice.

 

Pas de deuxième assemblée générale au programme

 

Parmi les principaux actionnaires qui devront prendre position fin octobre, Bpifrance, qui détient 9,4 % du capital du groupe mondial de géosciences, anciennement connu sous le nom de Compagnie Générale de Géophysique-Veritas, ne s'est pas encore prononcé sur le projet actuel et réserve sa position sur le vote. En cas d'approbation du projet, l'entreprise dirigée par Jean-Georges Malcor, qui oeuvre pour le compte de l'industrie de l'énergie, principalement pour le pétrole et le gaz, devra encore obtenir l'aval de la justice française pour pouvoir officiellement lancer sa restructuration financière. Le groupe a par ailleurs fait savoir que « l'option d'une deuxième AG n'est pas vraisemblable », à cause de procédures complexes et d'un calendrier très serré.

En parallèle de l'annonce de la tenue de cette assemblée générale exceptionnelle, le groupe français a également fait savoir ce jour qu'il avait démarré sa première étude wide-azimuth complémentaire (CWAz) dans la partie sud de la zone Alaminos Canyon, dans le golfe du Mexique, et couvrant les gisements Great White et Whale. Actuellement, CGG emploie un peu plus de 5 000 salariés, répartis dans 50 pays, et a affiché un chiffre d'affaires de 1 196 millions de dollars sur l'année 2016.

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