Le panachage de vaccins (AstraZeneca + Pfizer/Moderna) se révèle (très) efficace

France: la has defend le principe de la vaccination obligatoire

Le vaccin d'AstraZeneca ayant été suspendu du jour au lendemain en mars dernier dans de nombreux pays par les autorités sanitaires, ceux qui n'avaient reçu qu'une dose ont dû se rabattre sur un vaccin à ARN messager pour la deuxième dose, sans recul sur l'efficacité du nouveau protocole. Depuis, plusieurs études, dont la dernière publiée lundi, concourent à démontrer l'amélioration de l'immunité lorsqu'on administre en première dose un vaccin à vecteur viral (typiquement, l'AstraZeneca) puis un vaccin à ARN messager (Pfizer, Moderna...). Cette piste d'évolution de la stratégie vaccinale est déjà proposée en Allemagne.

Publié le 04-08-2021 par Jérôme Cristiani

[Article publié le 3.08.2021 à 16:20 mis à jour le 4.08 à 7:7 avec ajouts des études parues dans Nature Medicine, en annexe]

Plusieurs études publiées récemment se sont attachées aux effets de l'administration combinée d'un vaccin à vecteur viral (comme l'AstraZeneca) puis d'un vaccin à ARN messager (comme le Pfizer ou le Moderna). Certaines évoquent une efficacité multipliée par six face aux variants, notamment Beta, Gamma et Delta. Tour d'horizon.

L'étude la plus récente, celle de l'Institut de recherche danois Statens Serum Institut (SSI), publiée lundi, montre que l'administration d'une seconde dose de vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech ou de Moderna après une première dose d'AstraZeneca offre une "bonne protection".

Un panachage obligatoire après la suspension de l'AstraZeneca

L'étude des chercheurs danois débute quand les autorités sanitaires danoises ont, parmi les premières, interrompu en mars dernier les inoculations avec le vaccin d'AstraZeneca.

À la fin du premier trimestre 2021, pour mémoire, les informations sur les effets secondaires rares mais graves (voir ANNEXE en pied d'article) quelques jours après la première dose d'AstraZeneca, avaient conduit les autorités sanitaires européennes, les unes après les autres, à déclarer la suspension du vaccin du laboratoire anglo-suédois.

De fait, les 144.000 Danois (essentiellement des professionnels de santé et des personnes âgées), qui avaient reçu à ce moment-là une première dose d'AstraZeneca, avaient dû se

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