Le français Ipsen ne veut pas rater le train de la santé numérique

e-santé

Peu investi dans la e-santé, comparé aux big pharma, le troisième laboratoire pharmaceutique français veut s'associer à plusieurs startups pour améliorer le suivi des patients.

Publié le 22-09-2016 par Jean-Yves Paillé

Ipsen cherche des pépites en santé numérique. Au début de l'année, le groupe avait lancé un hackathon, le "NET Patient Accelerator". À l'issu de ce concours, mercredi 28 septembre, il a sélectionné quatre startups susceptibles d'améliorer le suivi des patients, l'optimisation des traitements et la qualité des diagnostics pour les patients atteints de tumeurs neuro-endocrines.

Si Ipsen a choisi ce thème bien précis, ce n'est pas par hasard. Ipsen se revendique leader mondial dans le domaine des tumeurs endocrines (des tumeurs pouvant apparaître dans n'importe quelle partie de l'organisme, mais le plus souvent dans le système gastro-intestinal). La molécule phare du troisième laboratoire pharmaceutique français en termes de chiffre d'affaires est la Somatuline, un traitement contre les tumeurs endocrines. Elle a généré 254,9 millions d'euros de revenus au premier semestre 2016, soit un tiers de son chiffre d'affaires total.

Parmi les quatre startups choisies par le groupe français, et susceptibles de l'intéresser dans ce domaine, MyRobotics a développé un électrogustomètre, un système permettant de mesurer les troubles du goût dus aux effets secondaires de médicaments anticancéreux. Ce dernier travaille déjà avec des laboratoires pharmaceutiques pour créer des protocoles de test. L'idée serait par exemple, lors d'essais cliniques, de pointer l'apparition de ce type d'effet secondaire, afin d'améliorer la molécule développée.

Également, alors qu'Ipsen s'est lancé dans le diagnos

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