Le Brexit fait flamber les coûts de supervision bancaire

Zone euro: un modele bce suggere que la croissance peut encore ralentir

Les redevances dues par les banques européennes à la BCE vont augmenter de 21% cette année, du fait de la hausse des effectifs nécessaire pour superviser les activités transférées depuis le Royaume-Uni essentiellement.

Publié le 01-05-2019 par Delphine Cuny

Les banques européennes vont avoir une nouvelle raison de se plaindre du poids de la mise en conformité et de la réglementation. Leur autorité de supervision, la Banque centrale européenne (BCE), a dévoilé ce mardi 30 avril le montant des redevances dont elles devront s'acquitter cette année : 576 millions d'euros, en augmentation de 21,3% par rapport à l'an dernier.

"La hausse des redevances s'explique dans une large mesure par l'augmentation, liée au Brexit, du nombre de banques soumises à la surveillance prudentielle", justifie la BCE dans son communiqué.

Les banques recevront leur facture en octobre. Les plus grandes, celles soumises à la surveillance prudentielle directe de la BCE (119 entités, dont 12 ayant leur siège en France, notamment BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Société Générale), verseront 91% de ces redevances, les plus petites institutions financières, supervisées directement par les régulateurs nationaux, le solde. La redevance est établie sur la base de l'importance et du profil de risque de la banque.

"La hausse des dépenses estimées [...] est principalement imputable au renforcement des effectifs dû au transfert ou à l'accroissement des activités de certaines banques dans la perspective de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (« Brexit ») et à la conduite des évaluations préparatoires y afférentes", précise la BCE.

Les banques étrangères qui avaient leur filiale européenne au Royaume-Uni ont créé ces derniers mois des entité

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