Un plan en faveur de sa transition énergétique

La SNCF est engagée dans un projet ambitieux du verdissement du ferroviaire et de la neutralité carbone, qu'elle compte atteindre en 2050. Pour y parvenir, elle investit notamment dans des rames à hydrogène. Celles-ci devraient progressivement venir remplacer les parties non électrifiées de son réseau, qui accueillent aujourd'hui des locomotives et des automoteurs TER (Train express régional) diesel à fortes émissions de carbone. Les 14 rames commandées aujourd'hui à Alstom signent le démarrage de ce vaste chantier qui devrait aboutir à une mise en circulation commerciale en 2025, après des essais à vide qui ne seront effectués qu'à partir de 2023.

Des régions française qui testent et qui investissent

Une première expérimentation sera menée dès septembre de cette année sur un petit tronçon régional , entre Tours et Loches, mais avec un train de fabrication allemande. Le train français qui doit prochainement voir le jour sera, lui, mis en service par 4 régions française : l'Auvergne-, la Bourgogne-Franche-Comté, le Grand Est , l'Occitanie, et la région Rhône-Alpes. Pour ce faire, les régions mettent la main au porte-monnaie puisqu'elles doivent, comme pour les TER classiques, assurer le financement de leurs lignes régionales. Elles sont cependant aidées par des fonds publics ( 47 millions d'euros) que l'Etat débloque dans le cadre de son «  plan hydrogène ».