La loi de programmation militaire passe le cap turbulent de l'Assemblée nationale
En première lecture, l'Assemblée nationale a voté mercredi en faveur du projet de loi ce programmation militaire, qui prévoit d'allouer 400 milliards de crédits budgétaires aux armées (+ 13 milliards de recettes extra-budgétaires). Il a été adopté à une large majorité (408 pour sur 495 suffrages exprimés, 87 contre).
Publié le 08-06-2023 par Michel Cabirol
Un marathon à l'Assemblée nationale couru sur un rythme de sprint. C'était la gageure du ministre des Armées Sébastien Lecornu dont l'objectif est d'obtenir un vote de la loi de programmation militaire (LPM) avant le 14 juillet. L'Assemblée nationale a largement adopté en première lecture le principe d'une enveloppe de 413 milliards d'euros couvrant la période 2024-2030 destinée à financer les armées dans un contexte de crises internationales aiguës. Une enveloppe très érodée par le coût de l'inflation, qui va faire perdre aux armées entre 30 et 35 milliards d'euros. Après un vote confortable - 408 voix contre 87, avec le soutien de LR et du RN - le ministre des Armées a salué sur Twitter les « 90 heures de débats sereins, constructifs et à la hauteur des enjeux ». C'est une victoire pour Sébastien Lecornu, qui a confirmé tout son sens politique où il excelle.
Le ministre va devoir jouer une nouvelle partition au Sénat, qui souhaite attaquer le projet de loi sur plusieurs fronts. « Si l'effort est salué, des impasses sont révélées, des arbitrages sont questionnés, des choix sont contestés, ce qui annonce des débats denses », a souligné mardi dans un communiqué la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. La commission a terminé mercredi ses travaux préparatoires à l'examen du projet de LPM adopté par l'Assemblée nationale. Deux nouveaux rapports d'information, en droite ligne de la posture de combat du Sénat, seront soumis à la discussion : Olivier Cigolot
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