Pertes réduites

La Française de l'Énergie a publié ce matin ses résultats pour l'exercice décalé 2016-2017. Le conseil d'administration a en effet validé hier soir les résultats, dont l'audit n'est pas encore totalement finalisé par les commissaires aux comptes.

Globalement, malgré la poursuite des lourds investissements pour construire et installer ses premiers sites de production d'énergie, la société innovante spécialisée dans les énergies alternatives et renouvelables a commencé à dégager ses premiers revenus et, par conséquent, signe un exercice où les pertes sont bien moindres que lors du précédent.

Par exemple, l'Ebitda réalise une bonne progression et ressort à - 2,402 millions, contre une perte de 5,656 millions l'an dernier. Il en va de même pour le résultat opérationnel du groupe, qui s'établit à - 2,884 millions d'euros, alors que la perte enregistrée lors de l'exercice précédent atteignait 5,668 millions d'euros. Quant au résultat net, il se solde par une perte de 2,325 millions d'euros, à comparer avec celle de l'exercice 2015-2016, qui culminait à 4,165 millions d'euros. Enfin, l'endettement du groupe est passé, sur l'ensemble de l'exercice, de 1,114 million d'euros à seulement 3 000 euros.

De belles perspectives pour l'avenir

Ces résultats très encourageants sont à mettre au crédit du démarrage et de la bonne gestion de certains sites, désormais en service. Ainsi, « la Française de l'Énergie a installé son premier site de récupération du gaz présent dans le charbon mosellan à Lachambre et lancé le test de production de ce dernier », indique le communiqué du groupe.

Dans la région des Hauts-de-France, la Française de l'Énergie a également commencé à produire de l'électricité verte. Par ailleurs, sa filiale Gazonor est de mieux en mieux gérée, ayant réduit considérablement ses charges d'exploitation, et perçoit maintenant des revenus récurrents issus de la revente de gaz.

Pour l'avenir, ces unités vont continuer à produire et devenir rentables. Par ailleurs, la Française de l'Énergie a également obtenu des financements publics pour développer de nouveaux projets, qui lui rapporteront prochainement des revenus substantiels. Comme l'indique le communiqué de presse, la société « a obtenu une subvention de 822 000 euros de la part de la région Grand-Est dans le cadre du Pacte État-région pour son projet ReGaLor avec comme objectif final de valoriser en circuits courts le gaz de Moselle ». De quoi envisager l'avenir avec plus de sérénité et gagner rapidement son pari.