Xavier Musca, directeur général délégué du Crédit Agricole, a fait savoir que la banque de financement et d'investissement du groupe représente un coût élevé. Faut-il par conséquent s'attendre à des réductions d'effectifs ou encore à une restructuration des activités au sein de la BFI ? Non, si l'on en croit les déclarations de Xavier Musca en déplacement à Francfort.

Déjà deux crises financières

Le DG délégué du Crédit Agricole a rappelé que le groupe avait déjà dû faire face à deux crises financières, la première en 2008 et la deuxième en 2011. Celles-ci avaient eu pour conséquence la restructuration des activités de la BFI en 2011 et 2012. « Nous n'allons pas annoncer une restructuration. Nous allons devoir réduire les coûts mais il ne s'agira pas d'une restructuration comme d'autres ont pu l'annoncer » a-t-il précisé. Le Crédit Agricole va présenter un plan stratégique à moyen terme le 6 juin prochain et celui-ci ne contient aucun changement radical. « Nous avons un bon "business model" et nous n'allons pas en changer » a tenu à ajouter Xavier Musca. Il a également annoncé qu'Amundi (société de gestion d'actifs dont il est président du conseil d'administration), que le CA considère comme « un consolidateur naturel en Europe, surtout au sein de la zone euro », est ouverte à des rachats. « Nous avons les capacités d'acheter beaucoup de choses parce que nous sommes une banque solide et que nous avons la capacité d'investir. »