L'alliance Renault-Nissan a dégagé 5 milliards de synergies

L'alliance Renault-Nissan a dégagé 5 milliards de synergies

Selon Carlos Ghosn, l'alliance entre Renault et Nissan a permis de dégager 5 milliards d'euros de synergies durant l'exercice 2016, soit 16 % de plus que l'année précédente.

Publié le 11-07-2017 par Bertrand Dampierre

Une alliance réussie

 

En alliant leurs forces et en mettant en place des plates-formes communes de production, Renault et Nissan ont pu dégager, sur la seule année 2016, 5 milliards d'euros de synergies, soit 16 % de plus que lors de l'exercice 2015. Ces 700 millions d'euros de synergies supplémentaires sont principalement le résultat de la politique d'achats groupés de composants et d'équipements pour la fabrication des véhicules commercialisés sous l'une des marques du groupe, Nissan, Renault ou Dacia.

Dans un communiqué de presse conjoint, le PDG des deux groupes et de l'alliance, Carlos Ghosn, s'est félicité de ce succès et des économies d'échelle réalisées : « la coopération grandissante au sein de l'Alliance se révèle très bénéfique pour ses membres : elle se traduit par des économies d'échelle, des avancées technologiques et des innovations que se partagent Renault et Nissan », a déclaré l'emblématique patron de la marque au losange.


Toujours plus de synergies

 

Le but de l'alliance Renault-Nissan est de faire converger conception, ingénierie, fabrication, logistique, achats et ressources humaines entre les deux groupes. Ainsi, des plates-formes communes de production ont vu le jour, avec des éléments communs à tous les modèles de véhicules, si bien qu'une même usine peut tout aussi bien fabriquer des Renault, des Dacia ou des Nissan. De nombreux équipements étant communs, cela permet également de passer des commandes plus importantes en volume, et donc de faire baisser les prix auprès des fournisseurs.

Cette stratégie gagnante va désormais s'étendre au dernier constructeur automobile dont Carlos Ghosn vient de prendre la présidence, Mitsubishi Motors. Selon M. Ghosn, l'entrée de Mitsubishi Motors dans l'alliance va renforcer « le partage des achats et de la logistique, une localisation plus poussée, l'utilisation commune des usines, le partage des plateformes et des technologies, et une plus grande force de frappe sur les marchés matures comme sur les marchés émergents ». De quoi dégager encore plus de synergies.

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