L'urgence d'un "Green New Deal"

Dereglement climatique: l'onu preconise des reductions drastiques des emissions de co2

Pour lutter contre le réchauffement, l'UE affiche son volontarisme et la COP26, prévue en novembre 2020 à Glasgow, devrait accélérer les efforts. Mais les premiers signaux ne sont guère encourageants.

Publié le 06-01-2020 par Jérôme Marin

Certains l'ont déjà surnommé « le sommet qui doit sauver le monde ». La COP26, qui se tiendra mi-novembre 2020 à Glasgow, en Écosse, s'annonce comme un moment charnière dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cinq ans après l'accord de Paris, elle ne devra pas seulement constituer un point d'étape sur les objectifs pris en 2016. Elle devra également remobiliser les États, insuffler un nouvel élan  et déboucher sur des engagements plus forts et contraignants.

« Les enjeux pourraient difficilement être plus grands », souligne la Fondation européenne pour le climat. Et de prévenir: « Si la COP26 venait à être un échec, ou simplement un succès diplomatique permettant aux Nations unies et à la présidence britannique de sauver la face mais sans augmenter de manière significative les ambitions de baisse des émissions de gaz à effet de serre, il deviendrait alors impossible de limiter la hausse des températures à 2 °C, et encore moins à 1,5 °C. »

Cette fourchette, s'étendant de la période préindustrielle à 2100, doit permettre d'endiguer les conséquences du dérèglement climatique. Et ainsi d'éviter des bouleversements sans précédent pour l'humanité. Mais elle apparaît aussi de plus en plus illusoire. Car les engagements pris à Paris par les 200 pays présents semblent aujourd'hui très insuffisants pour rester sur la bonne trajectoire: ils ne permettraient de limiter la hausse du mercure que de 3,2 °C, selon les estimations de l'Unep, le Programme des Nations unies pour l'env

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