Kering: nouvelle stratégie pour les repreneurs de La Redoute

La Redoute

Ce mercredi 4 décembre, le groupe Kering a cédé La Redoute à ses dirigeants. Une réorganisation s'impose désormais, pour transformer cette marque généraliste en marque accrocheuse.

Publié le 06-12-2013 par Aglaé Derouen

Une cession stratégique pour Kering


Anciennement connue sous le nom de Pinault-Printemps Redoute, la marque La Redoute constituait le dernier actif du groupe Kering dans le secteur de la distribution. En 2013, Kering a en effet cédé les enseignes Cyrillus et Verbaudet, ainsi que la FNAC, pour se recentrer sur son coeur de métier: l'industrie de l'habillement. Depuis lors, la stratégie de Kering s'articule autour de l'habillement sportif & lifestyle, avec des marques telles que Puma ou Volcom, et surtout autour du luxe, avec Balenciaga, Saint Laurent, Gucci et bien d'autres.



Un nouveau départ pour La Redoute


Les difficultés structurelles de La Redoute remontent à la fin des années 1990. Marque avant-gardiste par excellence, poids lourd de l'industrie de l'habillement, La Redoute n'a pas pourtant pas su se démarquer d'un positionnement généraliste. En effet, le catalogue de La Redoute sortait deux fois par an, alors que les nouvelles chaînes de magasins d'habillement, à l'instar de Zara ou H&M, renouvelaient déjà leurs collections toutes les six semaines. A l'heure du tout-numérique, le modèle de La Redoute s'est également heurté à des acteurs hautement compétitifs, sur les segments de l'ameublement ou de la high tech. La cession de La Redoute à ses dirigeants devrait donc permettre à la marque de rattraper l'évolution du marché, voire même de relever le pari d'une vente exclusivement en ligne. Une piste d'autant plus intéressante que Laredoute.fr reste aujourd'hui l'un des sites internet les plus visités de France. La Redoute a été reprise par Nathalie Balla, sa directrice générale actuelle.

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