" Il n'y a pas de cagnotte " fiscale, dixit Edouard Philippe

Edouard Philippe, Premier ministre, Macron,

Selon le Premier ministre, interrogé dans le JDD, les éventuelles recettes supplémentaires de la croissance serviront en priorité au désendettement de la France. Il annonce la reprise des privatisations sans en préciser le calendrier.

Publié le 08-01-2018 par latribune.fr

Le Premier ministre Edouard Philippe a estimé dans le Journal du Dimanche qu'il n'y avait "pas de cagnotte fiscale" car les éventuelles recettes fiscales supplémentaires issues de la reprise économique serviraient d'abord à désendetter la France.

"Il n'y a pas de cagnotte quand depuis quarante ans on dépense bien plus qu'on ne gagne. S'il y a de bonnes nouvelles sur les recettes, ce sera un moyen d'accélérer notre désendettement", a déclaré le chef du gouvernement dans un entretien au JDD, comme pour déminer la montée d'un débat comme celui ayant affecté le gouvernement Jospin au début des années 2000.

Il a précisé être toujours "plutôt dans la logique" d'un taux de croissance de 1,7% en 2018, qui n'expose pas le pays à de "mauvaises nouvelles". La dette publique de la France s'établissait à 2.226,1 milliards d'euros au troisième trimestre 2017, représentant 98,1% du Produit intérieur brut, au lieu de 99,1% le trimestre précédent.

L'Assemblée a voté en octobre de nouvelles règles de "bonne conduire" pour utiliser cette éventuelle "cagnotte" fiscale. Si la reprise est conjoncturelle, les nouvelles recettes serviront à réduire le déficit et la dette.

Le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin (issu de LR), avait défendu cet amendement de "responsabilité budgétaire qui prévoit dans le cas d'un surplus de recettes fiscales ou sociales (comment les) répartir pour éviter des débats que pourraient pousser quelques-uns".

Le Premier ministre a aussi affirmé au Journal du Dimanche qu

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