Aucune fermeture d'usines à l'horizon

Mardi 17 décembre le conseil de surveillance de PSA a validé à l'unanimité l'accord de fusion avec la firme italo-américaine Fiat-Chrysler. Dans la même journée, l'entreprise italo-américaine approuvait également cet 'accord de de rapprochement engageant' entre les deux concurrents. Dès le lendemain, mercredi 18 décembre, un communiqué commun des deux entreprises a confirmé le projet. Valorisé à 41 milliards d'euros (46 milliards de dollars) par les marchés financier, ce mariage n'entraînera 'aucune fermeture d'usine', ont précisé les deux partenaires. Selon le communiqué, 'la fusion devrait intervenir sous 12 à 15 mois'. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a accueilli la nouvelle avec enthousiasme. Il a qualifié cet accord de 'très bonne nouvelle pour la France' et a ajouté : 'Il représente une étape importante dans la création d'un géant européen'.

Le 4ème constructeur automobile au monde

Ce nouveau géant comptera environ 400 000 salariés. Il devrait générer un chiffre d'affaires consolidé de près de  170 milliards de dollars et, avec des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules, le groupe deviendra le quatrième constructeur automobile mondial en termes de volume et le troisième en chiffres d'affaires. La future entité regroupera 14 marques automobiles. Le Français représente Peugeot, Citroen, DS, Vauxhall et Opel. Et la firme italo-américaine est composée de Fiat, Chrysler, Alfa Romeo, Lancia, Jeep, Maserati, Dodge, Abarth et RAM. 

La société mère sera basée aux Pays-Bas mais sera cotée à Paris, Milan et New-York. L'actuel PDG de FCA et héritier de la famille Agnelli, John Elkann, prendra la tête du conseil d'administration. Carlos Tavares, actuel président du directoire de PSA, deviendra le directeur général de la nouvelle entité fusionnée.