Google refuse de payer les éditeurs de presse

Google refuse de payer les éditeurs de presse

Face à la réforme européenne du droit d'auteur qui a beaucoup fait parler d'elle, Google a décidé de ne pas rémunérer les éditeurs de presse.

Publié le 27-09-2019 par Nolwenn Guengant

Payer les éditeurs de presse ? Pour Google, c'est non. En revanche, le géant américain va demander l'accord de ces derniers avant de les afficher dans les résultats de recherches. Ces nouveautés seront appliquées dès le mois d'octobre en France en réponse à la loi adoptée cet été et qui transpose la directive européenne sur le droit d'auteur dans le droit français.

 

Une histoire de « droit voisin »

 

Avec cette nouvelle loi, la France met en place le « droit voisin » qui permet aux éditeurs et autres agences de presse d'être payés lorsque leurs contenus sont repris par d'autres plate-formes comme Google ou encore Facebook. L'objectif ? Les aider à compenser la baisse de leurs recettes publicitaires classiques. Du côté de Google, on contourne quelque peu la loi en laissant les éditeurs européens décider si oui ou non ils veulent que des extraits de leurs contenus (images, textes...) continuent d'apparaître gratuitement dans les résultats de recherches et dans les actualités en France. En cas de refus de la part des éditeurs, un simple titre et un lien « sec » apparaîtront dans les résultats accompagnés de la mention « Aucune information n'est disponible pour cette page ». Pour les éditeurs, dont le nombre de visiteurs risque de baisser voire dégringoler, c'est la douche froide. Pour le ministre de la Culture Franck Riester, « la proposition de Google n'est pas acceptable. »

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