Florange : une visite et un bilan pour François Hollande

La "loi Florange" revient à l'Assemblée nationale

Le président de la République retourne en Moselle pour affirmer qu'il a tenu sa promesse de sauver l'emploi. Les syndicats sont loin de partager cette vision.

Publié le 17-10-2016 par latribune.fr

François Hollande défend sa gestion du dossier Florange. Alors qu'il doit se rendre cet après-midi en Moselle, il a accordé un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra pour dire qu'il avait tenu tous "ses engagements" de 2012. "Je m'étais rendu à Florange lors de la campagne présidentielle. Je leur avais fait deux promesses: sauver le site et éviter tout plan social. Elles ont été tenues." affirme le chef de l'Etat.

De fait, "les 650 salariés qui travaillaient sur le haut fourneau ont été reclassés sur place et aucun n'a été licencié" assure François Hollande. S'il n'y a pas eu de plan social, cette vision comptable est trop étroite, selon les syndicats : pour Lionel Burriello (CGT ArcelorMittal), qui s'est confié au Républicain Lorrain, la fermeture des haut-fourneaux, arrêtés définitivement en 2013, "c'est un désastre économique pour la vallée de la Fensch [où est située Florange], avec 2 000 emplois perdus au total, des sous-traitants au petit commerce".

Les promesses passées au crible

De son côté, le syndicat FO de l'entreprise a sondé quelque 200 salariés de Florange : pour 82% d'entre eux, le dossier Florange est vu comme une "trahison" de l'exécutif. Qu'en est-il réellement ? Selon le site Lui Président, qui a suivi au jour le jour les réalisations de François Hollande, la promesse principale était d'obliger une entreprise qui veut fermer un site rentable à le céder s'il y a des repreneurs.

Or, cette promesse n'a jamais vu le jour : en 2013, la loi visant à "r

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités