Encore en attente

Cela fait des mois que le dossier est bouclé, que les deux entreprises ont peaufiné le moindre détail de l'opération, mais elle n'est toujours pas réalisée. Suspendu à l'accord de la Commission Européenne, et en particulier de la Commissaire à la Concurrence, le rachat de la branche énergie d'Alstom par l'américain General Electrics n'est toujours pas finalisé.

Il semblerait pourtant que l'opération puisse bientôt entrer dans sa dernière phase, car l'accord de Bruxelles semble imminent. L'agence de presse Reuters a en effet publié hier des informations confidentielles qui accréditent cette hypothèse, et le courtier Aurel BGC en a relayé d'autres. Selon Reuters, General Electric "devrait obtenir le feu vert de Bruxelles au rachat des activités Energie d'Alstom" car le groupe américain "aurait lâché davantage de lest la semaine dernière afin de convaincre la Commission européenne".

La solution approche

La semaine dernière, le conglomérat américain est en effet allé une nouvelle fois à la rencontre de la commission, et semble avoir fait de nouvelles concessions à cette dernière. L'opération est d'envergure, puisque son montant s'élève à 12,4 milliards d'euros, et devrait donner naissance à un nouveau géant de la fourniture de matériel et de solutions pour le domaine de l'énergie, allant de la production de turbines jusqu'aux systèmes de contrôle et de maîtrise de la consommation intelligents.

L'aval de Bruxelles permettrait aussi à Alstom de disposer de liquidités dont le groupe a bien besoin pour développer la seule activité qui lui restera après l'opération, celle liée au transport. Toutefois, il a été acté qu'une partie importante de la somme perçue serait reversée aux actionnaires, sous forme de dividendes.