Faurecia veut fermer son site vosgien

Faurecia veut fermer son site vosgien

L'équipementier automobile a annoncé son intention de fermer définitivement son site de Nompatelize, dans les Vosges. Environ 78 emplois sont menacés.

Publié le 11-06-2015 par Bertrand Dampierre

Une usine déjà en grandes difficultés

 

Nompatelize est une petite commune des Vosges de 564 habitants seulement, située sur un petit plateau dominant les vallées de la Meurthe et de la Valdange entre Saint-Dié et le col Hautbois. Dans cette petite commune, l'activité économique est des plus réduite. En dehors d'une exploitation agricole biologique, il n'y a rien d'autre que l'usine Faurecia, la seule de la commune et de ses environs.

L'usine de Nompatelize est un site qui a déjà connu la tourmente des restructurations durant ces dernières années. En 2011, il connaît sa première réorientation. Afin d'y préserver l'activité, Faurecia décide d'une diversification de la production sur le site : en plus des traditionnelles armatures de sièges pour l'automobile, on y fabriquera aussi désormais des véhicules électriques de petite taille, les Muses. Cette diversification avait été rendue possible par un partenariat avec l'entreprise Muses, qui avait porté le projet de restructuration et évité la fermeture du site.

 

 

Solutions inefficaces

 

Mais, malheureusement, malgré le développement des usages et des débouchés des véhicules électriques, la production de Muses n'a pas réussi à atteindre les niveaux espérés, ceux qui auraient pu pérenniser durablement l'activité de l'usine vosgienne de l'équipementier automobile nordiste.

En septembre 2014, Faurecia avait déjà considérablement réduit la voilure sur le site, en y supprimant 128 postes. C'est aujourd'hui d'une fermeture totale du site qu'il s'agit. Comme le précise le groupe Faurecia dans un communiqué, « aujourd'hui, l'activité réelle des partenaires industriels et les prévisions annoncées ne permettent plus de maintenir une activité sur le site de Nompatelize, compte tenu des pertes enregistrées et prévisibles, et de l'absence de perspectives ». Des perspectives de reclassement  devraient exister pour les 78 salariés encore employés sur le site.

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