Facebook fait un premier pas

L'annonce était attendue. Et si elle ne satisfait pas encore pleinement, elle marque un premier pas qui va dans le bon sens pour le réseau social de Mark Zuckerberg. Il y a un an, ce dernier révélait lors de la conférence annuelle de Facebook la mise en place prochaine d'une ambitieuse nouvelle fonctionnalité destinée à protéger les données personnelles des utilisateurs. Elle est enfin là, mais moins ambitieuse que prévue. Ce nouvel outil permettra, non pas de supprimer pour de bon l'historique, mais de dissocier du compte personnel de l'utilisateur les données récupérées par Facebook sur des applications ou sites extérieurs. «Nous utilisons en général ces données pour proposer de la publicité en rapport avec les produits ou les informations recherchées. Mais il nous semblait important d'apporter plus de transparence et de contrôle à nos utilisateurs sur ce type de données», explique Stephanie Max, la responsable produits chez Facebook, sur le blog du groupe américain.

L'outil n'est pas encore accessible en France

L'outil, baptisé 'Off-Facebook Activity', n'est pour l'heure disponible que dans trois pays : la Corée du Sud, l'Irlande et l'Espagne. Seule une toute petite portion des plus de 2 milliards d'utilisateurs à travers le monde sera donc concernée pour le moment. Aucune date de mise en service n'a été annoncée en France où Facebook est dirigé par Laurent Solly. Les premières critiques commencent à poindre, reprochant à Facebook de jouer sur les mots en utilisant le terme 'effacer' alors qu'il s'agit d'une simple 'dissociation', les données restant bien conservées sur les serveurs de Facebook. L'utilisateur pourra néanmoins décider quel site il autorise à partager des données avec Facebook, choisir de tous les bloquer ou au contraire n'en sélectionner qu'un seul.