Les administrateurs dénoncent 'une censure'

Après un passage très encadré par Paris samedi, les véhicules du 'convoi de la liberté' contre le pass vaccinal ont fait route ce matin du 14 février vers Bruxelles. Comme le mouvement des 'Gilets Jaunes', ce mouvement inspiré de l'action menée par les routiers canadiens est très actif sur Facebook. Le réseau social est un outil prisé de ces groupes pour communiquer et coordonner des actions. Dès jeudi 11, trois administrateurs du groupe Facebook 'Convoi de la liberté' ont justement été bannis du réseau social, mettant fin dans le même temps à l'activité du groupe. Même si celui-ci existe toujours,. Olivier Rohaut, l'une des voix de la contestation et ancien des 'Gilets Jaunes' a dénoncé dans une vidéo 'la pire censure qu'il soit', annonçant également qu'un 'groupe de secours' avait été créé pour que le mouvement continue d'exister sur Facebook.

Facebook justifie sa décision 

Régulièrement décrié pour son manque de réactivité à supprimer les contenus problématiques, Facebook a réagi ici avec célérité, contestant toutefois les accusations de censure. 'En France, comme dans d'autres pays, nous avons supprimé des groupes, des comptes personnels et des pages concernant ces mouvements de protestation pour avoir enfreint plusieurs des règles de nos plateformes, notamment pour avoir spammé et trompé des gens pour monétiser leur intérêt pour ce mouvement', a expliqué le réseau social dans un message adressé à BFM TV.