Face au F-35, le Rafale jouera crânement sa chance en Belgique

Dassault prudent sur le rafale en malaisie avant les elections

La France, qui a très peu de chance de remporter le contrat de renouvellement des avions de combat belges, joue la carte politique. La Belgique souhaite acheter 34 appareils pour un montant estimé à 3,57 milliards d'euros.

Publié le 08-09-2017 par Michel Cabirol

Et finalement, contre toute attente, la France a accepté de jouer crânement sa chance en Belgique pour imposer le Rafale face au favori, le F-35 de Lockheed Martin, et l'Eurofighter (BAE Systems, Airbus et l'italien Leonardo - ex-Finmeccanica). Ce n'était pas acquis (Boeing et Saab ont déjà déclaré forfait), car personne ne croit véritablement en France aux chances du Rafale en Belgique face au grandissime favori, le F-35 pour remplacer la flotte de 54 F-16 (+ 5 en réserve), dont la moyenne d'âge s'élève à 32 ans.

"Le gouvernement français fera une proposition au gouvernement belge pour le renouvellement de sa flotte de combat", a pourtant annoncé jeudi la ministre des Armées, Florence Parly en marge d'une réunion de l'Union européenne à Tallinn. Aussi, Paris a sorti la seule carte, qui puisse faire hésiter Bruxelles, la carte politique (partenariat stratégique avec la France dans le cadre de l'Europe de la défense). Mais ce n'est pas sûr que la Belgique accepte cette offre non sollicitée de la France, qui ne répond pas formellement à l'appel d'offres (RFGP ou Request for Government Proposal) lancé le 17 mars dernier par Bruxelles.

Un partenariat stratégique étroit

Dans le cadre de l'offre française, la ministre des Armées, Florence Parly, a proposé à son homologue belge Steven Vandeput "la mise en place d'un partenariat approfondi" entre les deux pays, "pour répondre au besoin exprimé par l'armée de l'air belge", a expliqué le ministère des Armées dans un communiqué. La Fran

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