Face au consumérisme, le "Green Friday" peut-il supplanter le "Black Friday" ?

Black Friday

La prise de conscience écologique qui se manifeste aux quatre coins de la planète investit désormais aussi le "Black Friday". Mais saura-t-elle vraiment faire reculer le consumérisme incarné par cette journée ?

Publié le 29-11-2019 par Giulietta Gamberini

C'est une vague qui, encore à peine perceptible il y a quelques temps, commence désormais à émerger clairement. En France et en Belgique, 400 associations et entreprises ont rejoint cette année le "Green Friday", mouvement visant à sensibiliser à la consommation responsable lancé en 2017 par le réseau de réinsertion sociale Envie. Organisé le jour même du "Black Friday", journée de soldes effrénés dans de nombreux pays du monde, il vise justement à en souligner les effets néfastes pour la planète.

Les adhérents s'engagent à ne pas proposer de réductions le dernier vendredi de novembre, et à reverser 10% de leur chiffre d'affaires de la journée à des associations engagées dans la lutte contre la prolifération des déchets, la protection de l'environnement et la production responsable. La plupart organisent également, tout au long de la semaine, des événements promouvant la réparation et le réemploi des objets. La Camif, enseigne de vente aux particuliers, ferme même son site d'achat ce 29 novembre, en invitant son public à se déconnecter pour la planète.

Actions de désobéissance civile et amendements

La première édition collective du "Green Friday", en 2018, avait fédéré 180 structures : en un an, leur nombre a donc plus que doublé. L'initiative est en outre désormais soutenue par l'Ademe, qui a saisi l'occasion pour lancer une campagne appelant à l'allongement de la durée de vie des objets quotidiens, assortie d'une étude qui en analyse les bénéfices non seulement pour la plan

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