Résultats en baisse

Le fabricant de machines et d'outils agricoles a publié ce matin les résultats de son exercice décalé 2014-2015. Dans un contexte de crise du secteur agricole, son chiffre d'affaires enregistre un repli de 6,5%, soit 50 millions d'euros de moins que lors de l'exercice précédent, s'élevant ainsi à seulement 725,2 millions d'euros. En ce qui concerne son résultat opérationnel courant, il connaît lui aussi une baisse de 6,8%, mais se maintient à 7% du chiffre d'affaires global. Quant au résultat net, il est lui aussi en repli de 7,1%. Malgré ces piètres résultats, le groupe envisage néanmoins le versement d'un dividende de 1,07 euro par action.

Le spécialiste mondial des pulvérisateurs a pris récemment des mesures de restructuration pour faire face à un contexte peu porteur et chahuté, et surtout tenter de réduire ses coûts fixes. Ces restructurations ont principalement eu lieu dans l'activité emblématique du groupe d'outils agricoles, l'activité Pulvérisation. Mais elles ont eu un coût, qui, s'il est jugé « maîtrisé » par la direction du groupe, s'élève néanmoins à 5,8 millions d'euros. Malgré tout, Exel Industries a réussi durant cet exercice difficile à maintenir sa marge opérationnelle, qui s'élève à 7%.

Efforts de restructuration et de désendettement

L'autre effort principal mené par Exel Industries durant cet exercice décalé 2014-2015 porte sur la réduction de l'endettement. La maîtrise des marges et des stratégies d'investissements, de même que les efforts de restructuration ont contribué à une réduction de 2,9 millions d'euros de son endettement financier net, qui n'est plus que de 74,9 millions d'euros. Dans son communiqué de presse, le groupe prédique que « les opérations ont généré 40,5 M, couvrant les investissements de 11,3 millions d'euros, soit une trésorerie d'exploitation disponible (free cash-flow) de 29,2 millions d'euros ». En outre, le ratio de l'endettement financier par rapport aux capitaux propres est passé de 38,2% à 26,8%. Enfin, la maturité de la dette a été prolongée.

Pour Exel Industries, cet exercice 2014-2015 a donc pris des allures d'exercice de transition, dont il faut tirer un bilan positif. Guerric Ballu, son Directeur général, l'entend ainsi, et souhaite souligner que les efforts faits cette année replacent Exel Industries sur de bons rails : « Avec les restructurations effectuées en 2015 qui optimisent son point mort, des plans stratégiques clairement définis sur ses quatre activités, une organisation réactive et efficace, une capacité à se désendetter, le Groupe EXEL Industries se donne les moyens de se développer par croissance interne et externe », a-t-il déclaré dans le communiqué de presse du groupe.