Éolien offshore : avec EDP, Engie veut devenir numéro 2 mondial

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Le français Engie et le portugais EDP ont annoncé ce mardi 21 mai la création d'une co-entreprise. Cette dernière vise la deuxième place du podium en 2025.

Publié le 22-05-2019 par Dominique Pialot

Alors que le lauréat du dernier appel d'offres français en date dans l'éolien offshore, celui de Dunkerque, doit être annoncé dans quelques semaines, Engie annonce un mouvement stratégique. Le groupe va en effet créer une co-entreprise à 50-50 avec EDP Renewables, filiale de l'énergéticien portugais EDP avec qui il a d'ores et déjà développé plusieurs parcs d'éolien en mer, posé ou flottant, en France ou à l'étranger. Et avec qui il est candidat à Dunkerque. "Cela nous permettra d'accélérer sur les ambitions que nous avions annoncées fin février, de développer 3 gigawatts par an dans les énergies renouvelables au cours des trois prochaines années", a déclaré Gwenaelle Huet, qui dirige la filiale « renouvelables » d'Engie, dans un point téléphonique avec des journalistes.

Ensemble, les deux groupes affichent un portefeuille d'actifs en construction de 1,5 gigawatts (GW) et 4 GW en développement. Chacun apporte à la corbeille les parcs qu'il a développés de son côté, ainsi, bien sûr, que ceux développés ensemble depuis 2013 ans au sein de divers consortiums : Dieppe-Le Tréport (englué dans des recours qui n'en finissent pas) et Yeu-Noirmoutier pour les premiers rounds français, Moray East et Moray West au Royaume-Uni ainsi que des parcs d'éolien flottant à Leucate et au Portugal. « C'est une technologie dans laquelle Engie a acquis une position spécifique », affirme Gwenaelle Huet, qui dirige la filiale « renouvelables » d'Engie.

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