Un chiffre d'affaires encore plus satisfaisant que les prédictions

Quelques semaines après avoir remporté un contrat en Inde dans l'énergie solaire, Engie revient sur le devant de la scène médiatique pour une actualité bien plus chiffrée : ce vendredi, le groupe industriel énergétique français a présenté ses résultats financiers du premier trimestre 2017. Verdict, entre janvier et fin mars, la firme, engagée depuis plus d'un an dans un vaste plan de transformation, a connu une hausse de 3,2 % de son chiffre d'affaires, pour atteindre 19,5 milliards d'euros. Cela représente une performance qui va au-delà des prédictions des analystes. À l'inverse, l'Ebitda est toujours en repli, avec une baisse de 5,9 %, pour atteindre 3,3 milliards d'euros, légèrement inférieur aux attentes. Selon le communiqué dévoilé par le groupe dirigé par Isabelle Kocher, ce dernier a été « pénalisé par la faible production hydraulique en France, les activités d'exploration et production et l'arrêt du réacteur nucléaire de Tihange 1 en Belgique ».

Les objectifs annuels toujours dans le viseur

Ces résultats trimestriels en demi-teinte illustrent quoi qu'il en soit le dynamisme d'Engie et permettent à la firme de confirmer ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année 2017. Concrètement, le groupe, qui compte un peu plus de 150 000 salariés répartis dans 70 pays, prévoit toujours de dégager cette année un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros, qui repose sur une estimation d'Ebitda de 10,7 à 11,3 milliards. En 2016, ces chiffres avaient respectivement atteint 2,2 et 10,1 milliards d'euros, en données retraitées des cessions et des taux de change. Par ailleurs, le groupe entend continuer à réduire son endettement, chose qu'il a déjà réussi à faire sur les trois premiers mois de l'année 2017. Fin mars, sa dette nette ressortait ainsi à 20,4 milliards d'euros, en baisse de 4,4 milliards par rapport à fin 2016. En conclusion, l'entreprise estime que le premier trimestre de l'année « met en évidence une performance soutenue des moteurs de croissance ».