Hier mardi 23 mai, Bruno le Maire était invité sur RTL et en a profité pour évoquer le cas EDF. Il a fait savoir que l'État a repris 98,04 % du contrôle du concurrent d'Engie et qu'à partir du 8 juin prochain, il contrôlera totalement le groupe. « L'État a adressé ce jour à l'AMF une demande de mise en oeuvre du retrait obligatoire » a fait savoir Bruno le Maire. L'idée est d'obliger les actionnaires détenant les 2% (environ) restants à vendre leurs actions.

Des prix le plus bas possible pour les consommateurs

Cette décision a un objectif : « réaliser dans les meilleures conditions le programme de construction de 6 nouveaux EPR [réacteurs pressurisés européens] ». Pour Bruno le Maire, cela devrait permettre de renforcer l'indépendance de la France dans le domaine de l'énergie. D'après le ministre, le pays a la possibilité de reprendre en main sa production électrique. Bruno le Maire a ajouté avoir une exigence concernant EDF. Il veut en effet que l'entreprise augmente sa production d'électricité nucléaire et qu'elle réatteigne les 350 térawatt-heure, un niveau nécessaire à la France. « Il n'y a pas de risque de pénurie (...) Cela va nous permettre de produire davantage [...] et d'avoir un prix le plus bas possible. C'est important pour les ménages et décisif pour les entreprises » a ajouté Bruno le Maire qui continue ainsi de défendre le projet de renationalisation d'EDF, une renationalisation qui a abouti en dépit des constatations des petits actionnaires.