Meta veut combattre les abus, les fausses informations et l'ingérence électorale 

Après le fiasco de la dernière élection présidentielle américaine, la maison mère de Facebook, Whatsapp et Instagram, sait qu'elle est attendue au tournant en France. Alors que le premier tour aura lieu le 10 avril, le groupe américain vient d'annoncer le lancement imminent d'un 'centre opérationnel virtuel'. Son objectif ? 'Combattre les abus, les fausses informations et l'ingérence électorale grâce à une approche globale', annonce Meta qui va notamment travailler en partenariat avec l'Agence France Presse (AFP) pour le signalement des 'fake news', Loopsider et France 24. 'Nous avons des équipes internationales spécialisées que nous avons créées pour identifier les menaces, et notamment les signes de comportements inauthentiques coordonnés sur nos plateformes, afin de nous permettre de les stopper et de toujours garder une longueur d'avance', explique dans une note Anton'Maria Battesti, responsable des affaires publiques chez Meta France. 

'Objectif désintox' pour Google

Google de son côté a mis en place un groupement de médias nommé 'Objectif désintox', sous l'égide de l'AFP. L'objectif est de donner plus de visibilité aux articles de fact-checking, littéralement 'vérification des faits'. La plateforme mettra également à la disposition des internautes un formulaire qui leur permettra de soumettre des articles trouvés sur internet afin d'en demander la vérification. Google va également travailler avec les équipes de campagne des candidats  afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques. Le groupe sera aussi particulièrement vigilant avec sa filiale YouTube qui mettra en avant des vidéos liées à l'actualité lorsqu'elles émanent de sources fiables, et préviendra avec un encart les vidéos portant sur des thèmes polémiques.