Darty se redresse avant son rachat par la Fnac

Darty se redresse avant son rachat par la Fnac

Darty a publié ce matin des résultats contrastés. Un bénéfice en forte baisse, mais une nette reprise des ventes et du résultat opérationnel courant caractérisent ce dernier exercice décalé du groupe avant le rachat par la Fnac.

Publié le 16-06-2016 par Aglaë Derouen

Redressement solide des ventes

 

Darty a publié ce matin ses résultats économiques et financiers annuels pour l'exercice décalé 2015-2016. Son chiffre d'affaires progresse en France de 6%, et de 4,1% pour l'ensemble du groupe de distribution d'électroménager. Cela confirme une reprise des ventes en Europe, et en particulier en France où, malgré un climat des plus moroses, la consommation des ménages continue de progresser et la situation économique de se redresser. En outre, le redéploiement en France de l'offre commerciale autour du nouveau concept d'équipement de la maison semble avoir porté ses fruits durant cette année, et signe pour Darty le début du redressement.
Depuis 2013, Darty a également choisi de se recentrer sur la France, où elle a réalisé durant cet exercice 70% de ses ventes. Le distributeur de produits pour l'équipement de la maison a également su tirer parti des synergies, entre physique et digital, offertes par une stratégie multicanale performante. Selon Alan Parker, Président du groupe, ces initiatives stratégiques « ont permis au groupe de progresser considérablement dans ses performances ».

 

Chute du résultat net

 

Par ailleurs, le résultat opérationnel courant de Darty s'envole de 24%, atteignant 93,1 millions d'euros. Cette remarquable progression révèle également que Darty a su se réorganiser pour devenir plus rentable et plus profitable, en limitant les coûts, et en faisant des économies utiles chaque fois que c'était possible.

Pourtant, le résultat net total de l'exercice peut s'avérer décevant, dans la mesure où il se traduit par une chute spectaculaire par rapport à l'exercice précédent. Il régresse en effet de 73,1%.

Toutefois, cette chute vertigineuse s'explique par des éléments exceptionnels, imputables aux frais engagés dans la bataille pour le rachat de Darty entre Conforama et la Fnac, mais surtout aux sommes dépensées pour financer des plans sociaux dans les magasins des Pays-Bas, et aux dépréciations d'actifs intervenus dans ce pays.

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