Comment le ministère des Armées a réglé la facture des OPEX en 2020 (1,461 milliard)

Barkhane Sahel Djihadisme

En dépit d'une hausse des surcoûts des opérations extérieures et intérieures (OPEX et MISSINT) en 2020 (plus de 60 millions d'euros), la fin de gestion du budget du ministère des Armées a été beaucoup moins perturbée l'an dernier grâce à la provision initiale de 1,2 milliard d'euros.

Publié le 18-01-2021 par Michel Cabirol

1,461 milliard d'euros, c'est le montant total des surcoûts des opérations extérieures et intérieures de l'armée française, les fameuses OPEX et MISSINT. Soit une hausse de plus de 60 millions d'euros par rapport à la facture de 2019 (1,398 milliard d'euros). En dépit d'une baisse du coût de l'opération Chammal au Levant, l'augmentation du surcoût des OPEX et MISSINT en 2020 s'explique essentiellement par le renforcement des effectifs de l'opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne (BSS), qui sont passés de 4.500 à 5.100 militaires et par le lancement de l'opération Résilience (Covid-19). Une facture qu'a réglé en 2020 l'Hôtel de Brienne dans son intégralité à l'image des exercices précédents depuis l'arrivée de Florence Parly au ministère des Armées.

Une gestion de plus en plus carrée

Comment le ministère a géré budgétairement ce surcoût en 2020 ? Ce montant a été en très grande partie couvert par la provision initiale en loi de finances initiale (LFI) portée pour la première fois à 1,2 milliard d'euros (contre 950 millions en 2019). Le ministère a également bénéficié de versements de l'ordre de 25 millions d'euros effectués par l'ONU, l'OTAN et l'Union européenne au titre de la participation de la France à des opérations internationales comme Atalante, première opération maritime de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) ou encore la FINUL, opération de maintien de la paix au Liban.

Sur le solde de 236 millions d'euros, le ministère des armées a pu

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