Comment la DGA essaie de sauvegarder la filière industrielle de défense (2/3)

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Le ministère des Armées prépare un plan d'actions de suivi rapproché pour sauvegarder les 1.400 entreprises considérées comme critiques pour la base industrielle et technologique de défense.

Publié le 18-05-2020 par Michel Cabirol

Face à la crise économique provoquée par le Covid-19, la base industrielle et technologique de défense (BITD) française va-t-elle être durablement fragilisée ? La Direction générale de l'armement, qui réalise un diagnostic précis des difficultés de la filière défense, prépare "un plan d'actions de suivi rapproché pour déterminer ce que nous pouvons faire pour assurer la soutenabilité des 1.400 entreprises considérées comme critiques pour la BITD", a expliqué le Délégué général pour l'armement (DGA) Joël Barre lors de son audition fin avril à l'Assemblée nationale. Et les PME font l'objet de toute l'attention de la DGA. D'une façon globale, la hausse budgétaire de 1,7 milliard d'euros prévue par la loi de programmation militaire (LPM) pour 2021 "soutiendra" l'"activité économique et la BITD", a assuré Joël Barre.

"Je n'ai aucun doute sur l'efficacité économique de l'activité de défense, qui irrigue l'ensemble des territoires et dont les retombées en matière d'emploi sont avérées", a souligné le patron de la DGA.

Outre la poursuite stricto sensu de la LPM, la DGA a pris un certain nombre de mesures pour soutenir la BITD française. Ainsi, elle a donné un coup de main aux entreprises à sauvegarder leur trésorerie en accélérant le paiement des factures et en simplifiant leur liquidation. "Auparavant, nous payions à l'échéance contractuelle maximale de 30 jours, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui", a précisé Joël Barre. La DGA a également mis en place une démarche de sursis de l

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