CMA CGM, orpheline de Jacques Saadé

Jacques Saadé

La compagnie maritime française, basée à Marseille a annoncé la disparition de son président fondateur. L'armateur, originaire du Liban, avait cédé la barre du paquebot à son fils Rodolphe, en novembre dernier.

Publié le 25-06-2018 par Laurence Bottero

C'est le genre de disparition dont on sait qu'il y a un avant et un après. L'annonce du décès de Jacques Saadé fait partie de celles-ci tant l'homme, né au Liban, devenu une figure marseillaise et l'exemple d'une réussite française, a marqué le territoire et l'histoire du transport maritime.

En donnant naissance à la Compagnie Maritime d'Affrètement en beau jour de septembre 1978, Jacques Saadé, qui avait fuit le Liban alors en pleine guerre civile, et qui était diplômé de la London School of Economics, savait que les échanges internationaux deviendraient la pierre angulaire de l'économie. Et que le transport maritime par conteneur pouvait jouer un rôle majeur.

Alors que la compagnie souffle cette année ses 40 bougies, force est de constater que les faits lui ont donné raison. Comme cette assurance que la Chine serait une terre promise en terme de transport maritime et d'économie, la Chine où la première agence maritime ouvre en 1992, à Shanghai.

Si le marché du transport par conteneur fait face depuis quelques années, à des phénomènes de concentration, entraînant des opérations de croissance externes, c'est avec l'acquisition de la CGM en 1996, que CMA va doubler ses acronymes et prendre sa vitesse de croisière.

Certes, depuis il y eu bien d'autres achats stratégiques.

Mais si la compagnie inscrit son nom dans l'histoire du transport maritime français et mondial - elle est n°3 dès 2006 - c'est aussi sur le territoire marseillais que CMA CGM va implanter sa marque avec s

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