Ces villes qui pestent contre la 5G

Martine Aubry

A Lille, Rennes ou Grenoble, plusieurs maires se mobilisent contre la prochaine génération de communication mobile. Tous souhaitent des moratoires ou des « groupes de suivi » pour étudier l'impact de la 5G sur la santé et l'environnement avant de déployer la moindre antenne. Au grand dam du gouvernement, qui juge leur attitude irresponsable.

Publié le 13-10-2020 par Pierre Manière

Dans certaines villes, la 5G continue de faire jaser. Des maires écologistes et de gauche continuent de tirer à boulet rouge contre cette technologie, perçue comme possiblement énergivore et néfaste pour la santé. Ce week-end, c'est la maire de Lille, Martine Aubry, qui s'est illustrée. L'édile a annoncé un moratoire sur la 5G et la stricte application du principe de précaution. « Il est urgent d'attendre », a déclaré l'ancienne ministre sur Twitter. La ville, qui « réaffirme ses doutes » quand à l'impact de cette technologie sur la « santé publique » et son éventuelle « incompatibilité avec les enjeux de sobriété numérique », veut « surseoir à toute autorisation d'implantation d'antennes 'test' liées à la technologie 5G ». Toujours selon la ville, « ce moratoire prendra effet au moins jusqu'à la publication du rapport attendu de l'Anses [l'agence française de sécurité sanitaire, Ndlr] en 2021 ». L'Anses mène aujourd'hui une étude sur l'impact de la 5G sur la santé. Sa copie est attendue au premier trimestre 2021.

D'autres villes sont également très méfiantes à l'égard de la 5G. Rennes a notamment créé un « groupe de suivi » visant « à étudier les conséquences » de l'arrivée de cette technologie. En attendant ses conclusions, pas question que les opérateurs déploient leurs antennes. « Nous demandons que tout éventuel déploiement de la 5G par les opérateurs attende les résultats de cette réflexion », a indiqué la vi

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