Cash back : quand les commerçants jouent les banquiers

Cash back, quand les commerçants jouent les banquiers

Bientôt, vous pourrez payer vos articles par carte bancaire plus cher et demander à votre commerçant de vous rendre la monnaie en espèces. Ce nouveau service de paiement, appelé cash back, est sur le point de débarquer en France.

Publié le 03-08-2018 par Aglaë Derouen

Un concept qui existe déjà dans plusieurs pays


Aller faire ses courses, passer à la caisse, constater qu'on a oublié de retirer de l'argent au distributeur de billets, payer par carte bancaire 20 euros alors que le ticket affiche 10 euros, et demander au commerçant de nous rendre les 10 euros en trop en espèces : ce nouveau service de paiement, appelé cash back, va bientôt arriver en France. Cette pratique n'a en réalité rien de révolutionnaire. Elle est mentionnée dans une directive européenne relative aux services de paiement et a déjà été déployée dans plusieurs pays de l'UE, notamment en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne. En France, elle vient d'être ratifiée par le Parlement le 25 juillet dernier ; son arrivée est imminente.


Un service optionnel, les chèques exclus


Cash back ne sera en aucun cas une obligation. Chaque commerçant sera libre de le proposer ou non à ses clients. Ceux qui disposeront de ce service de paiement pourront utiliser ce nouvel argument commercial pour attirer leur clientèle, ravie de ne plus avoir à passer par la case distributeur de billets. Ce service additionnel sera surtout bien accueilli dans les « territoires les plus reculés, dont les relais d'accès aux espèces sont souvent trop limités », précise Delphine Gény-Stephann, secrétaire d'État à l'Économie. Seuls les paiements par carte bancaire seront admis, les chèques et autres formes de paiement sont par conséquent exclus.

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