Cannes: pour DreamWorks, pas de succès sans big data
Le célèbre studio d’animation, connu pour les franchises Shrek et Madagascar, a présenté à Cannes son prochain long-métrage, Les Trolls. DreamWorks estime que la profession d’ingénieur prend une place de plus en plus importante dans la conception des films animés et se considère avant tout comme une entreprise technologique.
Publié le 19-05-2016 par Sylvain Rolland
On a coutume de présenter le cinéma comme le royaume des conteurs d'histoires et des faiseurs d'images. Mais depuis quelques années, il devient aussi, et de plus en plus, la chasse-gardée des ingénieurs, data-analystes et autres concepteurs d'algorithmes. Surtout dans le domaine du cinéma d'animation, où le film se façonne de A à Z à partir de logiciels. Désormais, l'usage du big data s'y industrialise.
Les Trolls, dernier-né des studios DreamWorks Animation, en est la dernière et la plus spectaculaire incarnation. Partiellement présenté au festival de Cannes (sa sortie est prévue en novembre), ce dessin animé produit par le chanteur Justin Timberlake raconte les mille et une facéties d'un groupe de poupées colorées et poilues. Pour le concevoir, il aura fallu utiliser pas moins de 200 terabytes de données, indispensables pour créer des images toujours en mouvement, d'une perfection technique inégalée. En sachant qu'un terabyte équivaut à mille milliards d'unités, on peut bien parler de big data.
Course à la technologie
"Le succès d'un film dépend de plus en plus de sa technique, qui doit être mise au service de l'histoire", explique Kate Swanborg, la responsable de la communication technologique et alliance stratégique de DreamWorks. L'objectif : "créer une expérience de visionnage exceptionnelle et un engagement du public plus important, qui fera que pendant ses 6 semaines d'exploitation en salle -en moyenne-, le film rapporte le plus d'argent possible", ajoute-t-elle.
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