Bricolage : comment le Français ManoMano veut en finir avec le "réflexe magasin"
Persuadée que le digital va s'imposer dans la vente d'outils de bricolage et de jardinage, la place de marché française ManoMano prend les devants pour accompagner la mutation des usages vers l'achat en ligne. La startup vient de réussir un tour de table 60 millions deuros pour exporter son modèle.
Publié le 12-09-2017 par Sylvain Rolland
C'est d'ores et déjà l'une des plus belles levées de fonds de l'année 2017, qui s'annonce décidément de tous les records pour la French Tech. Après les 70 millions d'euros d'Actility en avril et les 65 millions d'euros d'Oodrive en mars, c'est au tour de ManoMano, la place de marché (marketplace) de bricolage et de jardinage, d'impressionner en réussissant un troisième tour de table de 60 millions d'euros.
La startup parisienne, spécialisée dans l'aménagement de la maison, a su convaincre le fonds américain General Atlantic, connu pour ses participations dans Snapchat, Airbnb, Flixbus, Santander ou encore Uber. Fondée par deux anciens investisseurs, Christian Raisson et Philippe de Chanville, ManoMano (anciennement Monechelle.fr) a donc levé 75 millions d'euros depuis sa création, en 2013. Le fonds britannique Piton Capital et les français Partech Ventures et Bpifrance, via son véhicule Ambition Numérique, remettent aussi au pot.
La technologie au centre de l'expérience client
Ce montant peu courant pour une startup française s'explique tout d'abord par son extraordinaire croissance, révélatrice d'un grand potentiel. En 2013, ManoMano vendait 30.000 références sur son site, employait 9 personnes et réalisait 1 million d'euros de chiffre d'affaires. Quatre ans plus tard, l'entreprise propose 1,2 million de références (x40) à 1,9 million de clients. Elle fait travailler 145 employés (x16) et enregistrait un chiffre d'affaires de 88 millions d'euros en 2016, qui devrait atteindre
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