Brexit : des concessions à la finance pour rendre Paris plus attractif

La Défense Paris

Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté vendredi un ensemble de mesures pour attirer, vers Paris, les entreprises susceptibles de quitter Londres en réaction au Brexit. Parmi celles-ci, une modification du cadre fiscal pour les entreprises de la finance.

Publié le 08-07-2017 par Sasha Mitchell

Réunis à la monnaie de Paris, vendredi matin, les exécutifs, national, par la voix d'Edouard Philippe, et locaux, avec la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, Anne Hidalgo (maire de Paris) et Patrick Ollier (Grand Paris) ont détaillé la stratégie de la capitale française pour profiter du Brexit. Et en attirer ses "naufragés", à savoir les grands groupes implantés à Londres en passe de perdre le fameux "passeport européen" qui leur permet de commercer avec le reste du continent.

Et parmi les mesures phares, plusieurs coups de pouces fiscaux suggérés par un rapport sénatorial sur l'attractivité de la place de Paris et publié voilà tout juste un mois. En premier lieu, on retrouve une réforme de la taxe sur les salaires, dont la tranche supérieure, actuellement de 20% et payée par l'employeur, va être supprimée. Autre point évoqué dans le rapport présenté par le sénateur Les Républicains Albéric de Montgolfier le 7 juin et retenu par le Premier ministre : l'abrogation de l'extension de la taxe sur les transactions financières (TFF) aux transactions quotidiennes. Décidé en octobre dernier et prévu pour 2018, cet élargissement du champ de la taxe devait concerner le trading réalisé lors des heures d'ouverture des marchés seulement, dont le trading haute fréquence (THF). En revanche, la réduction du taux de la TFF à 0,2%, contre le taux de 0,3% en vigueur depuis le 1er janvier dernier, a été écartée. A titre de comparaison, la taxe équivalente à Londres prélève 0,

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