Fin des négociations pour BNP Paribas

Selon le Wall Street Journal, la direction de BNP Paribas aurait trouvé un accord avec la Justice américaine. Ce compromis, dont les grandes lignes auraient été arrêtées le vendredi 20 juin, vise à éviter à la banque de la rue d'Antin des poursuites pénales dans l'affaire de violation de l'embargo sur les transactions en dollars avec l'Iran, le Soudan et Cuba. Bien que négociées, les sanctions s'avèrent cependant accablantes : une amende évaluée entre 8 et 9 milliards de dollars, et la perte pendant plusieurs mois du privilège de traiter des opérations en dollars. La direction de  BNP Paribas va enfin devoir reconnaître explicitement sa culpabilité. Un traitement particulièrement sévère, réservé aux géants du secteur bancaire jugés coupables de violations délibérées de la loi.

BNP Paribas : des sanctions dissuasives

Après avoir épluché plus de 100 milliards de dollars de transactions suspectes, les procureurs américains estiment en effet que 30 milliards d'entre elles reposent sur de fausses écritures. Un montant colossal, qui met en évidence l'ampleur de la fraude au sein de BNP Paribas. La banque de la rue d'Antin a d'ailleurs accepté le renvoi d'une trentaine de dirigeants responsables des opérations incriminées, dont certains ont d'ores et déjà donné leur démission. A noter que les termes de l'accord final pourraient être annoncés début juillet.