Back Market vaut maintenant plus d'un milliard d'euros, ce qui en fait une licorne. La start-up française, spécialisée dans le reconditionnement d'équipements, a levé 276 millions d'euros. Mais cette nouvelle a un goût un peu amer pour la firme qui ne voit pas d'un très bon oeil le projet du gouvernement. Ce dernier souhaite instaurer une taxe pour copie privée sur les équipements reconditionnés.

Des centaines d'emplois menacés

« Cette levée est évidemment une excellente nouvelle pour Back Market, et particulièrement pour son développement international » a déclaré Thibaud Hug de Larauze, l'un des fondateurs de la start-up. Mais dans un billet de blog intitulé « Pourquoi on n'a pas tout à fait prévu de sortir le champagne, malgré une levée de fonds de 276 millions d'euros », la firme explique que cette levée de fonds a « un goût douxamer, au moment où le gouvernement français menace l'activité de [ses] reconditionneurs partenaires historiques ». Les fondateurs de Back Market estiment que cette redevance sur la copie privée est aujourd'hui synonyme de double injustice : pour le consommateur d'une part et pour les reconditionneurs d'autre part. Pour l'instant, cette taxe n'est pas encore entrée en vigueur. « Et promis, si le gouvernement retire en dernière minute cette sombre disposition, on vous pond un super article enthousiaste, plein d'anglicismes et de tables de ping-pong à la gloire de notre scale-up et de son futur tout de lumière vêtu. Avec une belle photo de licorne en supplément » écrit Back Market.