Avion électrique : le député Lagleize demande plus de soutien financier aux projets français

lagleize electrique

La France doit davantage soutenir les projets français d'avions électriques sans quoi les entrepreneurs risquent de se tourner vers des fonds étrangers, alertent dans un rapport sur l'avenir du secteur aéronautique les députés Jean-Luc Lagleize et Sylvia Pinel. Parmi les autres recommandations, figurent des incitations fiscales au renouvellement des flottes vers des avions moins gourmands et un soutien plus appuyé à la structuration d'une filière française des carburants durables. Le document suggère aussi la création d'un champion français de la formation aéronautique regroupant l'Isae-Supaero, l'Enac, l'Onera et l'IRT Saint-Exupéry.

Publié le 13-01-2022 par Florine Galéron

Aura Aero a fait grand bruit en octobre dernier en décrochant une méga précommande de 200 exemplaires d'ERA, son avion à propulsion électrique de 19 places à destination du transport régional qui doit être mis en service en 2027. Au mois de septembre, c'était le démonstrateur d'avion hybride-électrique Cassio de la pépite VoltAero qui faisait parler de lui en survolant la Manche. Cet engouement autour de l'avion électrique pourrait-il retomber en France faute de soutiens financiers ? C'est la crainte esquissée dans le rapport de la mission d'information sur l'avenir du secteur aéronautique en France menée par le député haut-garonnais Jean-Luc Lagleize et son homologue tarn-et-garonnaise Sylvia Pinel. Parmi les 43 propositions présentées ce mercredi 12 janvier devant la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, les rapporteurs préconisent de "développer et faciliter l'obtention de financements en faveur de l'aviation électrique".

Le risque d'une fuite des projets français vers les USA

"Les acteurs innovants comme Aura Aero, Voltaero ou Avions Mauboussin qui développent des avions électriques de 2 à 20 places doivent être davantage soutenus par des fonds spécialisés. Les mécanismes classiques de soutien sont parfois inadaptés à ce type de projets de rupture", souligne Jean-Luc Lagleize. Auditionnée lors de la mission, BPIFrance remarque que "ces acteurs ne trouvent pas de financement autre que celui des conseils régionaux". Or, alerte le rapport :

"Faute de

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