Avec un "hard Brexit", le commerce extérieur serait fortement pénalisé

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Alors que la date butoir du 29 mars approche à grands pas, le flou persiste pour l'appareil exportateur français. En cas de "hard Brexit", la hausse des droits de douane pèserait sur l'économie française à hauteur de 0,6 % du PIB sans compter la multiplication des barrières non tarifaires.

Publié le 20-03-2019 par Grégoire Normand

À dix jours de la date officielle prévue à l'origine pour le Brexit, les entreprises sont plongées dans le flou le plus total. Actuellement, les partenaires européens étudient deux principales options selon l'agence de presse Reutersun délai de deux à trois mois si Theresa May les persuade qu'elle peut trouver un accord à la Chambre des communes, ou une prolongation bien plus longue si elle accepte de se remettre au travail pour tenter de sortir de l'impasse. Si de multiples options restent sur la table, les économistes de l'Insee viennent d'établir des simulations sur l'impact économique du Brexit sur les échanges entre le Royaume-Uni et ses partenaires commerciaux. Et les résultats ne sont guère rassurants pour l'économie française.

"Au Royaume-Uni, l'incertitude sur le Brexit reste importante. En écartant l'hypothèse d'un Brexit sans accord, l'économie britannique se maintiendrait à faible régime. Les ménages outre-Manche ralentiraient leur consommation pour avoir une épargne de précaution. L'investissement des entreprises a diminué pour le quatrième trimestre consécutif pénalisé par l'attentisme en vue du Brexit. Dans les enquêtes de la banque d'Angleterre, les intentions d'investir ont aussi nettement baissé", a expliqué Clément Rousset, chef de la section zone euro à l'Insee ce mardi 19 mars.

Les entreprises françaises devraient ainsi pâtir de la décision du Brexit alors que le Royaume-Uni est un des pays avec lequel la France réalise régulièrement des excédents com

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