En 2015, Volkswagen avait reconnu avoir doté 11 millions de véhicules d'un système permettant de truquer les taux d'émissions nocives des moteurs diesel. Depuis, le « DieselGate » s'est étendu à d'autres constructeurs comme Daimler et ses diverses filiales. Ainsi, fabriquées entre 2012 et 2015, les Mercedes GLK 220 à moteur diesel sont équipées d'un logiciel destiné à fausser les contrôles de pollution.

Daimler conteste

Face à cette découverte, le ministère allemand des Transports a donc ordonné à Daimler - au coeur d'une enquête depuis plusieurs mois déjà - via l'agence fédérale allemande de l'automobile (KBA) de rappeler pas moins de 60 000 véhicules. Daimler, menacé de sanctions financières depuis le début de l'année, a fait savoir qu'il avait l'intention de contester cette décision tout en coopérant avec les autorités de régulation. Ce n'est pas la première fois que le groupe doit rappeler des véhicules puisqu'en 2018, il avait eu à en rappeler 700 000 dans le monde dont 280 000 rien qu'en Allemagne. Suite à ces révélations et à la hausse des coûts liés à la mise en conformité des véhicules concernés avec « plusieurs types de procédures initiées par le gouvernement allemand », Daimler a annoncé s'attendre pour 2019 à un bénéfice d'exploitation « d'une ampleur comparable à celle de l'exercice précédent » alors que jusqu'ici il l'espérait supérieur.